La fenêtre inexplorée 

Tels des pays inexplorés, le dernier reportage se situera entre la réalité et la fiction.

Il fera exister l’imaginaire et lui donnera une place dans la réalité.

Reportage photographique de l’imaginaire

Le dernier reportage, parce qu’il se situe dans cette fenêtre d’exploration des écrans, est la manifestation du dépassement de la passivité du regard et de la participation à la création.

Le rêve d’une véritable résolution entre fiction photographique et docufiction

L’œil du photographe peut être placé dans un autre univers.

Pourquoi ce travail a-t-il mis tant de temps à voir le jour ?

Pour une raison simple : la cage des droits d’auteur des images.

Dès le début de ce travail, il était évident que des photographies incroyables étaient créées à partir du support photographié.

Demander les droits pour un tel reportage est presque une tâche impossible, car il faut non seulement les droits sur le contenu de la vidéo, mais aussi sur toute personne identifiable.

À ce stade, le problème devient une solution.

Car ces photos sont belles, uniques et majestueuses ; elles existent, et le monde n’a jamais eu ce genre de problème avec un reportage photo auparavant.

Un réel tiraillement a eu alors lieu en moi et ma conscience ne pouvait se résoudre à se dire que ces photos seraient détruites ou bien cachées du monde.

Ainsi le souci de la mise au monde est né comme un droit premier de la liberté d’expression.

Il n’y aura donc pas de commerce de ce travail. Ces œuvres seront donc du domaine de l’imaginaire dans leur acquisition.

Le public pourra vouloir acheter ces œuvres, mais ne le pourra pas tant que les droits à l’image ne peuvent être obtenus.

C’est le monde moderne qui révèle un caractère nouveau de la non-possession.

En cela, c’est la première fois que des œuvres d’art deviennent un souci métaphysique dans leur essence même.

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